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COPENHAGUE, DANEMARK, 2 novembre 2014 – Des changements drastiques dans la manière dont nous produisons et consumons de l’énergie sont urgemment requis, ont déclaré les Amis de la Terre International aujourd’hui, lors du jour de la publication du dernier rapport d’évaluation du panel intergouvernemental sur les changements climatiques (IPCC) des Nations-Unies à Copenhague, au Danemark.

“Les scientifiques nous disent que nous devons arrêter notre manière de produire de l’énergie, qui pollue le climat, si nous voulons avoir une chance d’éviter les pires conséquences de la crise climatique”, a déclaré Dipti Bhatnagar, coordinatrice de la justice climatique et de l’énergie.

“Les inondations, les tempêtes, les sècheresses, une agriculture défaillante et des mers montantes ont déjà des conséquences dévastatrices, souvent pour les plus pauvres du globe. Les niveaux actuels d’action pour le climat nous mettent sur la voie d’un réchauffement allant jusqu’ à 7,8 degrés d’ici à 2100, ce qui entrainerait des conséquences désastreuses inimaginables”, a-t-elle ajouté.

Le rapport IPCC publié aujourd’hui, connu comme le rapport de Synthèse, est construit sur trois rapports publiés par IPCC tout au long de 2013-2014. Ils forment ensemble une partie du 5e rapport d’évaluation d’IPCC.

Le premier a été publié en septembre dernier et s’est concentré sur la base de science physique du changement climatique. Le second, de mars 2014, a souligné les conséquences éprouvées et projetées du changement climatique et le troisième, d’avril 2014, s’est concentré sur la manière de réduire la pollution climatique (connue comme ‘atténuation’).

L’IPCC est un panel senior des Nations-Unies composé de milliers de scientifiques, et ce rapport marque sa cinquième évaluation depuis 1990 de l’état des connaissances et de la science sur le climat.

“Afin de remédier au changement climatique, nous requérons le transfert de ressources et de technologie des pays développés aux pays en développement, de l’ordre de centaine de milliards de dollars par année. Ce remboursement de la soi-disante “dette climatique” des riches aux appauvris nous permettra de construire les systèmes d’énergie durable contrôlés par la communauté dont nous avons besoin pour lutter contre la pauvreté et le changement climatique en même temps”, a ajouté Dipti Bhatnagar. [2]

Les pays les plus riches et développés sont les plus responsables du changement climatique. Ils ont émis la plus grande partie des gaz à effet de serre dans l’atmosphère aujourd’hui, bien plus que leur juste part. Ils doivent urgemment faire les plus grandes réductions d’émission et fournir la majorité de l’argent si les pays ont pour mission de partager équitablement la responsabilité d’empêcher un changement climatique catastrophique. [3]

Les solutions à la crise climatique sont disponibles. Elles incluent des réductions d’émissions de carbone drastiques, l’arrêt des combustibles fossiles et la déforestation, la construction de solutions énergétiques propres, durables et basées sur les communautés, ainsi que la transformation de nos systèmes de nourriture.

POUR DAVANTAGE D’INFORMATION

Dipti Bhatnagar,  coordinatrice de la justice climatique et de l’énergie auprès des Amis de la Terre International: +258 840 356 599 (mobile Mozambique) ou email dipti@foei.org