Il faut une nouvelle économie pour le XXIème siècle, une économie qui donne priorité aux individus et à la planète, avec des services publics durables, un déploiement des coopératives et un commerce équitable.

Des services publics durables et un système fiscal juste constituent la base de la justice économique. Tout le monde y gagne lorsque les droits fondamentaux à la santé, à l’énergie, à l’eau, à l’éducation, aux transports et à l’alimentation des populations sont garantis par un Etat actif.

Du droit à une eau potable et publique inscrit dans la constitution en Uruguay aux centres de distribution alimentaire en Inde, en passant par l’énergie renouvelable sous contrôle municipal en Allemagne, les services publics répondent tous les jours aux besoins essentiels de centaines de millions de personnes. Les services publics sont menacés par les privatisations et l’évasion fiscale des entreprises. Mais les populations organisent la riposte, à travers un puissant mouvement mondial pour la justice fiscale, et des gouvernements et municipalités ont repris le contrôle sur plus de 835 services publics dans le monde.

« Des milliers de solutions pratiques pour un monde plus juste et plus durable sont déjà mises en œuvre au quotidien – notre défi est de les répandre et de transformer nos économies ».

Sam Cossar, Coordinateur du programme international Justice économique et résistance au néolibéralisme

Une personne sur sept est membre d’une coopérative dans le monde. Les coopératives représentent une option viable de gestion d’entreprise, basée sur les principes de démocratie, droits des travailleurs, développement durable et distribution égalitaire des retombées économiques.

Les organisations féministes ont joué un rôle majeur dans la construction de cette « économie sociale et solidaire », et de nombreux groupes des Amis de la Terre dans le monde contribuent à faire fonctionner des coopératives.

Il faut démultiplier l’impact des coopératives et la propriété collective à travers un véritable accès au financement, des cadres législatifs favorables et un engagement accru des mouvements sociaux.